Hommage à René Pècherat

"Avec notre ami René, c'est tout un pan de l'histoire de la protection de la nature de la région qui disparaît.
Il était là pour la création de la FRAPEC (future Nature-Centre puis FNE Centre-Val de Loire) puis pour celle du Conservatoire, sans compter les innombrables réunions auxquelles il a participé. Ces dernières années, si son activité et son énergie physiques s'étaient un peu émoussées son esprit était toujours en éveil. Il venait de publier un petit ouvrage de mémoires...
Coïncidence, dans son dernier numéro la revue de la Bouinotte lui consacre un article important. C'est une belle synthèse de ses multiples activités et de ses talents très divers, de la nature à la peinture en passant par l'architecture et la photo.
Il faisait tout avec autant de passion et aussi d'humour. Ses prises de position dans des commissions ou des réunions administratives étaient parfois acerbes, certains s'en souviennent peut-être... Il était propriétaire d'une abbaye cistercienne (si, si) qu'il tentait de restaurer, près de Levroux dans l'Indre.

Il faut aussi se souvenir que René aimait rester discret et lorsqu'il prenait la parole c'était toujours pour défendre les causes qui lui étaient chères sans arrière pensée personnelle.

Souhaitons-lui de trouver la paix et la sérénité dans son nouveau monde."

Jean-Paul Thévenin,
président- fondateur du Conservatoire

"René était un homme aux passions multiples, un homme de conviction et d'engagement résolu surtout quand le patrimoine naturel et architectural était menacé. Combien de combats difficiles a-t-il menés contre les curages de rivières, les remembrements dévastateurs, les atteintes au patrimoine bâti ! La préservation du marais de Thizay, dans l'Indre, restera sans doute l'un de ses plus valorisants succès !

René était un homme écouté, respecté qui fondait ses engagements sur la qualité de ses relations avec les autres. C'était un humaniste, c'était un homme de bien.

Le Conservatoire perd l'un de ses plus fidèles ambassadeurs, nous perdons un ami. C'est un grand monsieur qui nous quitte et qui nous manque déjà."

Michel Prévost, vice-président
du Conservatoire