Les prairies humides ou inondables
Des milieux entretenus par l’homme !
La plupart de ces prairies ont de tout temps été maintenues par des pratiques traditionnelles et extensives telles que le pâturage et la fauche pour la production de fourrage.
Comme pour tous les milieux ouverts, la déprise agricole a souvent entraîné leur drainage et leur reconversion en cultures céréalières, de maïs ou de peupliers. Pour les secteurs aux sols plus pauvres, l’abandon, bien souvent synonyme d’évolution vers une prairie à hautes herbes puis vers le boisement progressif, ne leur a pas toujours été plus favorable.
Déprise ou intensification agricole ou encore urbanisation ont entraîné depuis les années 1960 la disparition de plus de la moitié de ces prairies à l’échelle nationale.
Comme tous les milieux liés à la rivière, elles sont aussi sensibles aux modifications de la dynamique du cours d’eau. L’enfoncement de ce dernier et, parallèlement, celui de sa nappe alluviale, peuvent signifier la diminution de la fréquence et de la durée d’engorgement de la prairie, et donc la modification de sa composition en plantes.

Les facteurs de réduction des surfaces de prairies