Les prairies humides ou inondables
Garder des prairies naturelles
Afin d’éviter que l’évolution naturelle ne les transforme en friche puis en boisement, il est nécessaire d’agir et de faire perdurer les pratiques qui ont créé et maintenu ces prairies : fauche ou pâturage.
Afin de ne pas nuire à certaines espèces et notamment aux oiseaux et aux mammifères qui s’y reproduisent ou encore aux insectes, cette intervention doit être réalisée tardivement. Selon les secteurs et les espèces présentes, elle peut avoir lieu à partir du 15 juin, après la période de floraison des plantes, et parfois être retardée jusqu’à septembre pour permettre la nidification des oiseaux. Ces compromis entre exigences biologiques des espèces et qualité du foin moindre sont consentis par des agriculteurs soucieux de préserver la biodiversité.
D’autres adaptations des pratiques peuvent être utiles. Une fauche dite « centrifuge », commençant par le centre et s’élargissant vers la périphérie, est également bénéfique car elle permet aux animaux de fuir avant l’arrivée de l’engin. Il est préférable, comme pour les pelouses, d’exporter les produits de la fauche afin de ne pas enrichir le sol. Dans le même sens, l’apport d’engrais ou de produits phytosanitaires doit être limité.
Bien que moins souhaitable, la restauration des prairies est néanmoins possible, par exemple sur d’anciennes plantations de peupliers, grâce au réensemencement avec des espèces comme le trèfle, les fétuques ou la luzerne.
D’autres adaptations des pratiques peuvent être utiles. Une fauche dite « centrifuge », commençant par le centre et s’élargissant vers la périphérie, est également bénéfique car elle permet aux animaux de fuir avant l’arrivée de l’engin. Il est préférable, comme pour les pelouses, d’exporter les produits de la fauche afin de ne pas enrichir le sol. Dans le même sens, l’apport d’engrais ou de produits phytosanitaires doit être limité.
Bien que moins souhaitable, la restauration des prairies est néanmoins possible, par exemple sur d’anciennes plantations de peupliers, grâce au réensemencement avec des espèces comme le trèfle, les fétuques ou la luzerne.

Concilier le maintien des prairies et l'activité humaine
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